Des avancées pour le traitement des glaucomes

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Des avancées pour le traitement des glaucomes

Seconde cause de cécité en France, le glaucome touche 1 à 2 % des plus de 40 ans et près de 10 % des plus de 70 ans. Si cette maladie de l’œil ne se guérit pas, sa progression peut être stoppée par des traitements qui ne cessent d’évoluer.
Le glaucome est dû, le plus souvent, à une augmentation de la pression intra-oculaire, celle-ci occasionnant la destruction progressive du nerf optique. Une élévation de pression causée par une accumulation d’« humeur aqueuse », le liquide intra-oculaire qui nourrit le cristallin et la cornée. Pour stopper son évolution, les traitements visent à favoriser l’évacuation de ce liquide ou à en limiter la sécrétion.

« Le premier traitement consiste à instiller dans l’œil des collyres à base de prostaglandines ou de bêtablo-quants, explique le Pr Christophe Baudouin. Malheureusement, les conservateurs qu’ils contiennent provoquent souvent irritations, sécheresse oculaire et intolérance à long terme. » Mais les choses sont en train de changer !

À quel âge faut-il se faire dépister ?

Le rétrécissement du champ visuel est un des premiers symptômes perceptibles du glaucome. Mais il intervient à un stade déjà avancé, alors qu’une atteinte irréversible du nerf optique a déjà eu lieu. Pour dépister le glaucome avant qu’il ne se manifeste, il faut consulter un ophtalmologiste, surtout si on a plus de 45 ans ou en cas d’antécédents familiaux. Depuis 2010, l’PUnion nationale des aveugles et déficients visuels a ouvert une antenne mobile de dépistage. Pour sa tournée 2013-2014, elle passera par 35 villes, dont Toulon, Nice et Dijon en février, Paris et Grenoble en mars. Plus de dates sur www.unadev.com

Des collyres mieux tolérés

Le rétrécissement du champ visuel est un des premiers symptômes perceptibles du glaucome. Mais il intervient à un stade déjà avancé, alors qu’une atteinte irréversible du nerf optique a déjà eu lieu.
Des formulations contenant plusieurs principes actifs, limitant ainsi le nombre de collyres à utiliser, ont vu le jour. Ainsi que des bêtabloquants sans conservateur. Et, depuis le début de l’année, le premier collyre à base de prostaglandines sans conservateur est commercialisé.

Si les collyres ont pour objectif de faire baisser la tension oculaire, celle-ci varie considérablement au cours de la journée. On gagnerait

donc à les instiller au moment où elle est le plus élevée. Sauf que, pou l’heure, l’ophtalmologiste ne dispos< d’aucun moyen pour déterminer ce moment critique et, par défaut, il indique aux patients des horaires standards. Bientôt, cela ne sera peu être plus le cas. Une lentille souple, capable de mesurer en continu et pendant 24 heures la tension oculaii est actuellement à l’essai dans plusieurs hôpitaux français.

Des ultrasons pour opérer

Lorsque les collyres ne fonctionnent plus, il faut souvent envisager la chirurgie. « Dans un tiers à la moitié des cas, elle se solde par un échec, indique le Dr Florent Aptel. Lesincisio pratiquées dans l’œil pour évacuer le liquide se rebouchent. » Un nouveî traitement offre une réponse à ces patients en échec thérapeutique. Celui-ci consiste à détruire une partie des tissus qui sécrètent l’humeur aqueuse en utilisant un flux intense e localisé d’ultrasons (UFI). « Comme c n’ouvre pas l’œil, il n’y a pas de risque d’infection. L’intervention ne dure que 2 minutes, peut se faire en chirun. ambulatoire et ne provoque pas ou peu d’effets secondaires », détaille le Pr Philippe Denis. Une dizaine d’établissements hospitaliers sont équipés de cette technologie. ■

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