L’installation d’une piscine hors-sol est un rêve pour beaucoup. Se rafraîchir en été, s’amuser en famille ou entre amis, la piscine devient un véritable lieu de vie. Mais attention, l’installation d’une piscine peut également avoir des implications fiscales. Faut-il payer des impôts sur une piscine hors-sol ? La réponse n’est pas simple et dépend de plusieurs critères.

Comprendre la réglementation

En France, la fiscalité des piscines hors-sol est régie par le Code Général des Impôts (CGI). Deux taxes principales peuvent s’appliquer :

• La taxe foncière : elle est due sur tous les biens immobiliers, y compris les piscines considérées comme des constructions.
• La taxe d’habitation : elle est due sur les locaux meublés à usage d’habitation, y compris les piscines si elles sont considérées comme des annexes à l’habitation.

Les taxes liées à la construction d’une piscine hors sol

Lors de la construction d’une piscine hors sol, plusieurs taxes peuvent s’appliquer :

• La taxe d’aménagement : cette taxe est due pour tout projet de construction, y compris pour les piscines. Son montant dépend de la superficie de la piscine et du lieu d’implantation.
• La taxe locale d’équipement (TLE) : cette taxe est perçue par les communes pour financer les équipements publics liés aux nouvelles constructions. Là encore, le montant dépend de la surface de la piscine.
• La redevance d’archéologie préventive : dans certains cas, des fouilles archéologiques peuvent être nécessaires avant la construction, entraînant le paiement de cette redevance.

Les critères d’imposition

La surface de la piscine est le premier critère à prendre en compte :

• Piscines de moins de 10 m² : Elles ne sont pas imposables, même si elles sont fixées au sol.
• Piscines entre 10 m² et 100 m² : Elles sont soumises à la taxe foncière et à la taxe d’habitation.
• Piscines de plus de 100 m² : Elles sont soumises à la taxe foncière et à la taxe d’habitation, et à une taxe d’aménagement.

Le statut de la piscine

Le statut de la piscine est également important :

• Piscines démontables : Elles ne sont pas considérées comme des constructions et ne sont donc pas imposables, quelle que soit leur surface.
• Piscines non démontables : Elles sont considérées comme des constructions et peuvent être imposables si leur surface est supérieure à 10 m².

Exemples concrets

• Une piscine tubulaire de 8m² : elle n’est pas imposable, même si elle est installée de manière permanente.
• Une piscine hors-sol en bois de 15m² : elle est imposable à la taxe foncière et à la taxe d’habitation.
• Une piscine coque de 20m² : elle est imposable à la taxe foncière, à la taxe d’habitation et à la taxe d’aménagement.

Conseils pour éviter les impôts

Vous vous demandez comment ne pas payer d’impôt ? Voici quelques pistes :

• Choisir une piscine de moins de 10 m².
• Opter pour une piscine démontable.
• Installer la piscine sur un terrain non cadastré.
• Se renseigner auprès de la mairie pour connaître les réglementations locales.
• Déclarer la piscine à l’administration fiscale si elle est imposable.

La fiscalité des piscines hors-sol peut être complexe. Il est donc important de bien se renseigner avant l’installation d’une piscine pour éviter les mauvaises surprises. N’hésitez pas à contacter un expert en fiscalité pour obtenir des conseils personnalisés.