La révolution informatique des référentiels de données

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La révolution informatique des référentiels de données

La révolution des référentiels est en marche

La base de données relationnelle est-elle morte ?

Si le glas annonçant la fin de l’aire des référentiels « classiques » n’a pas encore sonné, il ne fait aucun doute qu’une mutation des référentiels de données est en cours. Les idées reçues tant en termes de conception des systèmes d’information que du référentiel en lui-même sont bousculées par une nouvelle approche induite à la fois par la nécessité de recherche sur de gros volumes de données hétérogènes et par l’avènement des réseaux sociaux. En effet, avec ces derniers une redistribution des cartes en matières d’identification a eu lieu, chaque site n’assurant plus lui-même, directement et de façon autonome la gestion des indentification individuelles, mais la délèguant à un tiers comme Facebook.

 

L’émergence du Big Data

Big Data

Le Big Data vit le jour avec l’émergence de données trop volumineuses pour être manipulées à l’aide de techniques traditionnelles. Le Big Data, est une notion caractérisant un certain nombre d’outils processus et procédures permettant de gérer de gros volumes d’informations non structurées de façon traditionnelle. Pour y parvenir de nouvelles technologies de gestion de données ont été élaborées.

Ce sont les entreprises de moteurs de recherche qui furent les premières à l’utiliser. En effet, lorsque ces entreprises rencontrèrent des problèmes avec les grandes quantités de données plutôt mal structurées, elle dûrent trouver une solution. La toute première compagnie à réagir fut Google qui révolutionna à sa manière les moteurs de recherche et dont les temps de réponses associés aux performances de recherche ont soulevés la question du fonctionnement des algorithme et de l’architecture. En 2011 Google disposait de 900000 serveurs, soit 2% du parc des machines ! Parallèlement, le moteur de recherche Google a indexé plus de 1 000 milliards de pages web en 2008. En octobre 2010, Google représente 6,4 % du trafic Internet mondial et affiche une croissance supérieure à celle du web.

 

Pour beaucoup, Google est le symbole du monde des services gratuits, ergonomiques, performants et sans limites, grâce à la publication de nombreux logiciels et services.

Les grands du Web (Facebook, Google, Amazon, eBay, etc.) ont bâti avec succès des systèmes d’information qui supportent des charges transactionnelles lourdes, qui s’adaptent mécaniquement à l’augmentation du nombre d’utilisateurs, qui surfent sur l’innovation technologique, totalement ouverts vers l’extérieur, à des coûts maîtrisés, et surtout s’adaptant en temps réel aux évolutions et contraintes du business.

Ces systèmes d’information sont fondés sur les concepts de la WOA (Web Oriented Architecture) et ne font plus usage des pratiques traditionnelles de type « Enterprise » : pas de « Enterprise Architecture », pas de « Enterprise Application Server », pas de "Enterprise Integration Application Server", pas de "Enterprise Service Bus", pas de « Enterprise Portal Server », et encore moins de « Enterprise Relational Database Management System ».

 

Evolution des technologies de l'informatiques
Passage du modèle hardware au modèle Software puis des architectures de types services (SAS)

 

L’avènement du Cloud et la transparence de ses acteurs permet de découvrir quelques-uns des systèmes mis en œuvre chez des acteurs comme Amazon ou Google. Les offres de type SimpleDB, Google Data Store très actractives, permettent également de découvrir des solutions utilisées en interne des grands sites web avec par exemple la BigTable du côté de Google ou bien Dynamo du côté d’Amazon.

NoSQL

NoSQL (« Not Only SQL ») est une technologie relative aux bases de données, qui a émergé à partir du printemps 2009. Le terme se réfère au stockage non relationnel de données en vue d’améliorer les bases de données dans une direction nécessitant une évolutivité horizontale. NoSQL tente de répondre à cette exigence. Google BigTable et Amazon Dynamo exploitent des bases de données de type NoSQL.

Il ne faut pas opposer systématique SGBDR et noSQL. En effet, une base SGBDR n’est pas forcément SQL même si la plupart le sont. Il est d’ailleurs possible d’attaquer une base de données par un langage non SQL, l’approche Linq de Microsoft en est un exemple. En règle générale, les bases noSQL ciblent d’énormes volumes de données et des contraintes de montée en charge telles que l’on peut en avoir sur le cloud. Dans la mesure où les bases noSQL ne sont pas relationnelles, des montées en charge très haute sont possible de part leurs structures plus légères et plus réactives.

 

Vers un monde de service

Aujourd’hui la plupart des entreprises, sur des machés très variés comme la grande distribution ou les médias, gèrent elles-mêmes les référentiels clients. Elles considèrent en effet que le l’annuaire de clientèle est au coeur des richesses de l’entreprise. Pour commander, commanter chaque client potentiel est amené à s’incrire. Autant dire que si le formulaire d’inscription est trop lourd, le processus d’inscription n’aboutit pas. Quant à l’adresse email utilisée, il y a de grande chance qu’il s’agisse d’un mail dépersonnalisé et pret à être abandon en cas de spam.

 

 

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