Rien ne semble arrêter l’usage des imprimantes 3D et après la première automobile La Strati réalisée par Local Mortors, c’est une table de ping-pong qui a vu le jour sous l’œil attentif de son concepteur Janne Kyttanen.
Les objets réalisés à partir d’imprimante 3D ont souvent pour caractéristique un design soigné et hors du commun. Par rapport à une production plus classique, l’ordinateur a pour avantage de permettre l’élaboration de lignes ergonomies soignées et de décupler l’expression artistique des créateurs.
Indépendamment de l’impact de l’impression 3D sur les modes de production actuels, les imprimantes 3D sont devenues un outil à destination des artistes, comme l’est la toile du peintre ou encore le bloc de marbre du sculpteur.
Avec cette table de ping-pong 3D, Janne Kyttanen a associé deux de ses passions : le tennis de table et l’art. Les raquettes sont conçues avec un design futuriste et la table respecte précisément les normes de l’ITTF en la matière.
Janne Kyttanen est un designer Finlandais qui a fondé dans les années 2000 le studio « Freedom of Creation » spécialisé dans les techniques d’impression 3D.
Bien que cette table de ping-pong n’entre pas dans une logique de production de masse, il est intéressant de constater la déclinaison faite des objets qui nous entoure et le potentiel qu’apportent les nouvelles technologies en matière d’ergonomie et pourquoi pas d’usage. En effet, rien n’empêche de concevoir une table de dimension plus importante telle que pour l’Ultimate Ping ou d’inventer de nouveaux concepts de jeu.
L’un des défis que rencontre l’impression 3D est la qualité de production. Car l’objet d’origine a souvent des caractéristiques intrinsèques qu’il est parfois difficile de reproduire. Dans l’exemple de notre table de ping-pong il s’agit par exemple de la qualité de rebond de la balle qui dépend de l’épaisseur et des essences de bois utilisées sur le plateau. Les buses de l’imprimante 3D ne produisent aujourd’hui qu’un seul type de substance (avec des colorants lorsque nécessaire) déposée de façon plus ou moins épaisse. Il n’est pas possible à l’heure actuelle de produire des objets aux caractéristiques aussi subtiles que celles des matériaux d’origine.
Pour Janne Kyttanen, l’impression 3D va changer radicalement les habitudes de consommation. En effet, l’auteur pense que cette technologie permettra à l’utilisateur de se fabriquer ses propres objets, permettant ainsi de diminuer les productions de masse. L’impact écologique sera également important. En produisant les objets chez soi, finit les transports importants des marchandises!