Le glaucome est une maladie de l’œil caractérisée par une augmentation de la pression intérieure entraînant une atrophie du nerf optique et une diminution du champ visuel. Le glaucome est la seconde cause de cécité en France et touche entre 1 et 2 % des plus de 40 ans et près de 10 % des plus de 70 ans. Cette maladie de l’œil ne se guérit pas mais sa progression peut être stoppée par des traitements en pleine évolution.
Quels sont les symptômes du glaucome ?
La plus grande difficulté liée au glaucome provient de l’absence de symptômes, car on ne peut pas ressentir la pression de l’œil et cette maladie évolue silencieusement. La gêne visuelle ou des douleurs n’apparaissent que tardivement. Seules quelques personnes éprouvent des maux de tête ou constatent qu’elles ont les yeux rouges ou une vision embrouillée. Le premier symptôme qui peut apparaître est la présence de trous dans le champ de vision. Les glaucomes primitifs surviennent spontanément. La crise de glaucome aigu par fermeture de l’angle est une urgence médicale. L’hypertonie oculaire majeure qui la caractérise met en jeu le pronostic visuel par atteinte du nerf optique. Certains médicaments comme les corticoïdes locaux peuvent être à l’origine d’une augmentation de la tension oculaire, leur arrêt est alors impératif.
Quelles sont les causes du glaucome ?
Le glaucome présente souvent une composante familiale. Il existe plusieurs types de glaucome, qui dépendent chacun de processus pathologiques différents et qui tendent à apparaître dans différents groupes raciaux. Ainsi, les personnes d’origine africaine sont plus souvent touché que les profils de type européens.
Le glaucome est dû, le plus souvent, à une augmentation de la pression intra-oculaire qui entraine la destruction progressive du nerf optique.
Comment traite-t-on un glaucome ?
Pour stopper son évolution, les traitements visent à favoriser l’évacuation de ce liquide ou à en limiter la sécrétion.
Divers médicaments permettent de soulager la pression oculaire et de prévenir les lésions. La plupart sont administrés sous forme de gouttes oculaires. Les bêtabloquants sans conservateur comme le bétaxolol ou le timolol peuvent être utilisés au même titre que des agonistes alpha-2 (par exemple la brimonidine) et les inhibiteurs de l’anhydrase carbonique (par exemple la dorzolamide) ralentissent la production d’humeur aqueuse dans l’oeil tandis que les analogues de la prostaglandine (le latanoprost) et les myotiques comme la pilocarpine améliorent le drainage. Ces médicaments doivent cependant être pris pendant le reste de la vie, et les patients atteints de glaucome préfèrent souvent une chirurgie ou un traitement au laser.
Et, depuis début 2013, est commercialisé le premier collyre à base de prostaglandines sans conservateur.
Une lentille capable de mesurer en continu pendant 24 heures la tension est actuellement à l’essai dans plusieurs hôpitaux français.
Le traitement des glaucomes par ultrasons
Dans 30 % des cas, la chirurgie se solde par un échec aussi un nouveau traitement tant à se développer. Il consiste à détruire une des tissus qui sécrètent l’humeur aqueuse en utilisant un flux localisé d’ultrasons (UFI). L’œil n’est pas ouvert se qui limite par ailleurs les risques