Un bon exemple de vêtement communicant est le système du fantassin FELIN. Le programme fantassin à équipement et liaisons intégrés (FÉLIN) fait suite à la nécessité d’une évolution des équipements du fantassin débarqué. Cet équipement est développé par la Sagem et a commencé à équiper les forces armées françaises depuis 2009.
Le programme FÉLIN comprend un ensemble d’études qui permettent d’améliorer 5 fonctions essentielles du soldat :
- Létalité
- Survie
- Observation et communication
- Mobilité
- Soutien
La tenue FELIN peut se décomposer en deux parties le vêtement du combattant équipé d’un système de communication de localisation et de navigation et un réseau d’information du fantassin (RJF) permettant la communication d’images, voix, données pour chaque soldat et relié à un système d’information Terminal élémentaire implanté par exemple dans le véhicule d’où le soldat a été débarqué.
La tenue du combattant peut résister au feu, aux déchirures et est munie d’une protection balistique pour protéger le fantassin des balles des armes de poing. L’autonomie de cette tenue est de 24 h avec batterie, eau et alimentation quelle que soit la température extérieure.
Sur son gilet, le fantassin dispose d’un écran vidéo avec GPS qui lui permet également de visualiser les images obtenues au canon de son arme
Le fantassin est équipé d’un bandeau muni d’un microphone qui lui permet de communiquer avec les membres de son groupe en chuchotant. Le dispositif permet donc de communiquer discrètement dans un environnement pouvant être très bruité. Le coût unitaire do cette tenue est de 25 000 euros et l’armée de terre en a déjà commandé 31 000 unîtes. Ce dispositif est complété par le système d’informatique embarqué SITEL qui équipe les véhicules blindés et les hélicoptères. Ce dispositif permet d’avoir une situation tactique en temps réel ainsi qu’un lien avec les hommes sur le terrain et les différents niveaux de commandement.
Les fantassins sont équipés d’un terminal spécifique qui assure la communication entre avec les membres de la section, la hiérarchie et les autres acteurs de I ’opération (véhicules, hélicoptères drones, robots etc).
Finalement le militaire « humain » var bientôt devenir de trop sur le champ de bataille. La part de l’électronique de plus en plus importante laisse présager dans le futur des guerres avec le moins d’humains et de plus en plus de machine